Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le groupe Compétition de l'ALSS Roller Skating
10 août 2009

Le fantasme du poids

poids

! ! !  La physiologie (le fonctionnement du corps) des adolescents ayant des particularités, ce qui suit n’est adapté qu’à ceux qui ont terminé leur croissance ! ! !

L’IMC : Indice de Masse Corporelle ?

Il existe une relation entre le poids du corps et un poids de référence. On peut ainsi évaluer son propre IMC par la formule de Quetelet qui est devenue une référence internationale.

IMC = P / T ²

(P : poids en Kg ; T : taille en mètre)

IMC compris entre 20 et 25 : Poids normal

IMC compris entre 25 et 30 : Surpoids

IMC compris entre 30 et 40 : Obésité

IMC supérieur à 40 : Obésité massive

Cette formule de calcul de l’IMC n'est valable que chez l’adulte. De plus, elle ne semble pas valable chez les sportifs qui présentent des musculatures très imposantes. Les IMC de Sébastien Chabal ou même de Joey Mantia sont très supérieurs à 20, voire 25. Pour autant, ils ont l’air en pleine forme ! C'est leur masse imposante musculaire qui vient fausser leur IMC.

Quelles répercutions peut avoir une surcharge pondérale sur la performance sportive ?

En fait, avec seulement quelques kilos superflus, on peut amputer considérablement sa capacité de performance.

Le graphique suivant montre ce que représente (chez les coureurs à pied) la perte d'1 kg superflu, en terme de gain de temps, sur un semi-marathon ; ceci en fonction du poids initial du coureur et de son niveau de performance.

semi

Chez les coureurs à pied, la perte de poids (de graisse superflue) entraîne indéniablement un gain de temps, qui est proportionnel au niveau du coureur, à son poids initial et à la distance de compétition.

Comment bien se peser ?

Pour éviter l'effet parasite des repas, il faut prendre son poids le matin, à jeun, après avoir uriné. Il faut faire la comparaison à des périodes d'intensité d'entraînement similaire, en dehors des éventuelles périodes de musculation, ou après des blessures ou repos prolongés.

Un régime bien conçu peut faire perdre 1 kg par semaine, mais pas plus. Au delà, le régime est trop sévère et c'est alors le muscle qui se « mange », ce qui n'est pas l'effet recherché.

Un homme peut abaisser son taux de graisse à 8 % de son poids. Une femme le peut à 15 %. Il existe des balances à impédancemétrie qui permettent d’évaluer approximativement son taux de masse grasse.

Attention, d'un jour à l'autre, des variations de poids (de 1 à 2 kg) sont possibles, sans qu'il s'agisse de perte de graisse. Il s’agit de pertes d'eau et de glycogène, qu'il faudra obligatoirement reconstituer. (Il est donc inutile de courir avec un K-way pour espérer maigrir). 

Après un entraînement (surtout par temps chaud), il peut survenir une perte hydrique qui, mal compensée, provoquera une diminution de poids pouvant avoisiner 1 kg à 1,5 kg.

Après un effort long et intense. Les stocks de glycogène musculaire et hépatique (réserves de carburant pour les muscles) peuvent baisser à des valeurs inférieures à 5 g/kg, alors qu'en période normale ils se situent à 30 g/kg (voir 45 g/kg après le régime dissocié), ce qui se répercute pour un athlète de 60 kg, par 1,5 kg sur la balance.

A plus long terme (après 3 à 4 semaines), à la suite d'un changement radical du type d'entraînement, une prise de poids peut être due à un accroissement de la masse musculaire ; et à l'inverse, une interruption de l'entraînement peut occasionner une perte de poids qui sera due à la fonte musculaire (souvent suivie par une reprise de poids due à l'inactivité physique et qui elle, sera de la vraie graisse).

Publicité
Commentaires
Publicité